Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ma Fleur du Mal
14 mai 2018

avant goût de mes articles!

 

 

 

couv

 

Bonjours mes chers lecteurs, pour débuter ce blog je vais vous « publier » mon premier article. Mais pas d’inquiétude, je serais impartiale sur mes critiques, bien qu'à mon avis mes poèmes sont parfaits . Cela va me rappeler la bonne époque du journalisme. Dans ce blog, nous allons parler de la femme. Et oui mesdames, c’est pour vous ; et quoi de mieux pour commencer que mes amours ? 

suite dans quelques jours....

Publicité
Publicité
13 mai 2018

Qui suis-je ?

Qui suis-je ?
Bonjour, je m'appelle Charles Pierre Baudelaire. Je suis né à Paris le 9 avril 1821. A mes 6 ans, j'ai subi un traumatisme qui a bouleversé ma vie. Mon père, âgé de 62 ans est mort subitement. J'ai transformé ma douleur en mots. Après mes études je dois...
11 mai 2018

mes fleurs

 

gustave-moreau-la-libellule               

                                                           Moreau Gustave, la libélule, 1884 (ciel brouillé)

              

La femme est au cœur de mon recueil « les Fleurs du Mal », notamment dans la section Spleen et Idéal, dédié particulièrement à mes amantes, comme Marie Daubrun et Jeanne Duval. Ah! Madame Daubrun ! Marie fut comme une sœur et une maîtresse pour moi, elle m’a beaucoup inspiré pour mes poèmes notamment pour Ciel brouillé, qui est une déclaration d’amour pour ses beaux yeux verts « on dirait ton regard d’une vapeur couvert, ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) » v1,2, c’est vrai que ses yeux étaient envoutant et particulier son regard qui protégeait le bien et le mal dans une harmonie parfaite .Mais aussi une figure du spleen avec le « O femme dangereuse » v13 et ces descriptions de paysages qui reflètent ses sensations « tu ressembles parfois à ces beaux horizons » v9, « d’un mal inconnu qui les tord » v7.

devant-le-miroir-1890-berthe-morisot

                                                    Berthe Morisot, femme devant son miroir, 1890 (la beauté)

Mais selon moi, la femme est aussi une source d’inspirations, notamment dans mon poème La beauté, qui est une allégorie de la femme à travers son aspect, « pour fasciner ces dociles amants, de purs miroirs qui font toutes choses plus belles » v12,13, et qui sait que son attirance suscite les poètes « Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, est fait pour inspirer au poète un amour éternel et muet » v2,3. Ce poème ne serait-il pas aussi une forme de description du mal à travers la sensualité et la beauté d’une femme ?

 

 

De-Boever-La-charogne

                                                            frans de boever, la charogne, 1923 (la charogne)

Car aussi, une femme est la plus belle créature de l’horrible, c’est pour cela que mon poème une charogne nous enlève finalement cette beauté au mal, à travers un érotisme funèbre « les jambes en l’air » « brûlante et suant » v5,6, et les nombreuses description mélioratives « le soleil rayonnait sur cette pourriture » v9, « la puanteur était si forte » v15, ce côté de la femme m’attire est me soudoie à elle « et pourtant vous serez semblable à cette ordure » v37, voire même elle me fait souffrir, un poème que j’ai par ailleurs écrit en pensant à ma cher et tendre Jeanne mon premier vrai amour .  

 

 

                                                                     Parfum exotique  

Paul Gauguin, Fatata te miti,  1892 (Parfum exotique)

                                                       

particulièrement dans mon poème La destruction, qui ouvre la section les fleurs du mal, qui nous montre que la femme est la créature la plus atroce, le démon « parfois il prend, sachant mon grand amour pour l’Art, la forme la plus séduisante des femmes » v5,6, et quelle peut nous faire souffrir « je l’avale et le sens qui brûle mon poumon et l’emplit d’un désir éternel et coupable » v3,4. Mais pour moi, la femme n’est pas seulement une source de spleen, de mal, elle représente aussi l’idéal, comme dans parfum exotique, ou son odeur m’emporte dans mes rêves et ailleurs « je respire l’odeur de ton sein chaleureux. Je vois dérouler des rivages heureux » v2,3, et me met bien « guidé par ton odeur vers de charmants climats » v9.  

 

Marie Melebeck ange ou démon

                                                              Marie Melebeck, ange ou démon, 2008 (allégorie)

Au final, selon moi, la femme représente le bien, comme le mal, c’est une source de spleen qui devient idéal, mon poème Allégorie mélange ce côté satanique « ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche dans ses jeux destructeurs » v6,7, « elle regardera la face de la Mort » v19, à ce côté sensuel et attirant « c’est une belle femme de riche encolure qui laisse dans son vin traîner sa chevelure » v1,2, « elle marche en déesse et repose en sultane » v9.

 

Charles:) 

11 mai 2018

Charogne

De-Boever-La-charogne

Charogne, Charles baudelaire

 

 

 

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché, 
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection, 
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

        Les Fleurs du malCharles Baudelaire

 

 

 

 

 

 

 

Mon poème une charogne est l'un de mes nombreux poèmes écrit pour Jeanne, je n'ais plus besoins de vous la présenter désormer cette belle femme enivrante et incroyable qu'elle est. Ce poème présente donc un couple qui en se promenant dans les sous-bois rencontre une charogne un cadavre de femme en putréfaction. Ce n'est pas magnifique je sais comprenez-moi je n'étais pas dans mon meilleur jour. Et vous ne me croirez certainement pas si je vous disais que ce poème décrit la beauter la grace par la laideur. Les critiques non plus ne m'ont pas cru. Enfin je vais tenter de vous l'expliquez :

 

Commençons par la composition et la versification :

 

Mon poème est composé de 12 quatrains, mes vers d'alexandrains et d'hoctosyllabes et mes rimes sont croisés et souvants riches. On peux distinguer une progressions de l'image de cette charogne et de ce qui l'entour. On remarque au début une description séxuelle champs lexical (vers 4 « sur un lit » vers  « les jambes en l'aire comme une femme lubrique » vers vers 6 « brulante et suant » ). puis une déscription repoussante et dégoutante d'une bète immonde champs lexical (vers 3 « imfame » vers 7 « nonchalente et cynique » vers 8 « plein d'éxhalaison » vers 9 « pourriture » vers 13 « carcasse » « puanteure » « noir bataillon » «  larves » vers18) Puis qui se mêle à cette laideur la beauté apparaît champs lexical (vers 9 « soleil rayonnait » vers 13 « superbe » vers 14 « fleur, s'épanouir » vers 29 « rêve ») et enfin je m''adresse à jeanne qui m'accompagnait, avec amour pour lui dire qu'elle aussi devra mourir vers37 «  Et pourtant vous serez pareil à cette ordure, »et avec quelques mots je retroune ce moment infect en un moment romantique et je fait de cette pourriture un symbole de beauté puisqu'elle représente ma femme mon amour une fois morte vers38 39 « Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, » « Vous, mon ange et ma passion ! »,41 « Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces, » issy pour accentuer cette éloge, vers 13 « Et le ciel regardait la carcasse superbe . » j'ai placé une oxymore pour rappeler ce contraste. Vers 43 44 « Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,Moisir parmi les ossements » j'ai également placé une antithèse.Comme dans beaucoup de mes poème j'ai utilisé les sens beaucoup la vue et le touher exemple vers5 « lubrique » ou vers13 « regardait » vers25 « une etrange musiqiue ». Le dernier vers « De mes amours décomposés ! » est un symbole du spleen tout comme cette laideur, alors la beauté revient plus a un idéal et donc pour conclure en paralelle avec cette progression du laid vers le beau j'ai superposer la progression du spleen vers l'idéal. Je pourrais présque y voir une ironie.

10 mai 2018

Parfum exotique

 

lesfleursdumalbaudelaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,

Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l’air et m’enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un de mes fameux poèmes, Parfum exotique. En effet, ce poème est un des premiers dédiés à une de mes amantes, ma muses, Jeanne Duval. Et ce poème me rappelle sa peau métisse, qui me fait allusion à ses origines exotiques, et évoque cette île.

Pour un peu parler de la composition et de la versification, c’est bel et bien un sonnet, qui contient deux quatrains et deux tercets avec des rimes en ABBA ABBA CCDEED. Il y a une alternance entre les rimes masculines et féminines, et ce sont des vers en alexandrin avec des hémistiches sur beaucoup de vers. Si vous avez bien remarqués, les deux quatrains forment une phrase « Quand … étonne. » et les deux tercets aussi « Guide … mariniers. ».

Les grands thèmes de ce poème sont :

-la sensualité, plus particulièrement, la femme, avec notamment la citation « ton sein chaleureux » v2 et « quand les deux yeux fermés » au premier vers qui font allusion à la fin d’un débat sexuel.

-la synesthésie, avec l’odeur comme titre « parfum » « je respire l’odeur » v2, la vue « je vois » v3 et v10, le goût « fruits savoureux » v6, et l’ouïe « au chant des mariniers » v14. J’ai fait référence au toucher avec l’image du sein chaleureux de mon amour dans ce poème. Ais ici, l’odeur est le sens principal du poème, puisqu’il l’odeur du parfum rappelle Jeanne.

-puis l’exotisme, avec les champs lexicaux de la mer « rivages » v3, « voiles et mâts » v10, « vague marine » v11, « mariniers » v14  comme un voyage puisque celle-ci me rappelle une île merveilleuse; le soleil la chaleur « qu’éblouissent … soleil monotone » v4, « charmants climats » v9, et la nature exotique et tropicale avec « île paresseuse … la nature » v5, « arbres singuliers … fruits savoureux » v6, « verts tamariniers » v12. Toutes ces connotations font références à mon voyage de jeunesse à la Réunion.

Maintenant, nous allons plus parler du fond de ce poème, car en effet, beaucoup de figures de styles y sont pour l’interprétation, avec l’antithèse du « soleil monotone » v4 qui nous montre que le soleil brille et est tout le temps présent à cet endroit-là, puis les pléonasmes qui rajoutent une description au paysage de « vague marine » v11 et « verts tamariniers » v12. Puis il y a des paronomases avec « chaleureux, heureux » « tamariniers mariniers » « savoureux rigoureux ». Il y a aussi l’assonance v10 en « a », et l’allitération en « s » v6.

Ce poème est une déclaration d’amour à ma maîtresse museet déesse Jeanne Duval, c’est un rêve amoureux et sensuel, pris par elle, et c’est elle le « guide » v9 de ce rêve paradisiaque, et par ces moments d’intimité partagé, car bien que la référence du « sein chaleureux » v2 est pour la sensualité, voire l’érotisme, il y a aussi cet instinct maternel.

Ce poème fait donc beaucoup référence au jardin d’Eden, où les hommes et les femmes se baladent nus, avec le bonheur et l’amour, personne ne travaille, et c’est la nature qui se charge de tout.J’ai fait référence parallèment à la Genèse dans la Bible. Les enjambements de ce poème font suite à la fluidité de la rêverie, et le spleen beaucoup présent dans « les Fleurs du mal » est lointain.

Ce poème est pour conclure bel et bien une référence pour la femme, c’est même un des premiers que j’ai écrit pour Jeanne, bien que l’image de la femme laisse place au tableau exotique et oserai-je dir sensuel.  

Publicité
Publicité
9 mai 2018

Ciel brouillé On dirait ton regard d'une vapeur

couv

Ciel brouillé

On dirait ton regard d'une vapeur couvert;
Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.

Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,
Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.

Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé!

Ô femme dangereuse, ô séduisants climats!
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer?

 Charles Baudelaire

Le poème « Ciel brouillé » fait parti de ma section spleen et Idéal tiré des Fleurs du mal ,

Mon poème est composé de quatre quatrains en alexandrins aux rimes suivies et son titre sert de métaphore pour évoquer la femme en faisant référence au paysage en hiver. Ce titre apparaît d’ailleurs à la fin du troisième quatrain. Un des thèmes principaux est la description de la femme sous ses aspects contrastés. Vous vous doutez d’ailleurs qu’il s’agit de Marie Daubrun , jeune comédienne aux yeux verts. L’autre thème évoqué qui m'est étroitement liée à la femme est la description d’un paysage. Enfin le dernier thème est le spleen ressentit par le poète à l’évocation de cette femme.

Les figures de styles importantes sont : « ton regard d’une vapeur couvert » qui est une métaphore ; « doux et curel » qui est un adjectifs construit en forme d’oxymore ; « les cœurs ensorcelées » qui est une personnification » ; « Les nerfs trop éveillés raillent l’esprit qui dort » , « implacable hiver » qui sont des personnifications ; « paysage mouillé » qui est une apostrophe.

Publicité
Publicité
Ma Fleur du Mal
Publicité
Archives
Publicité